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Bienvenue sur la page "Actu zik". Ici seront inscrit toutes les sorties d'album et news sur les artistes. Lilly Wood and the Prick - Invincible friends Première constatation à la lecture du tracklisting de Invicible friends : trois des 6 titres de l'EP sont présents sur l'album. Quel dommage de ne pas retrouver la superbe This is a love song, sans doute la plus réussie de l'EP ! Les titres présents, Down the drain, Water ran et Little Johnny, ne déparent pas du reste de l'album et, au contraire, servent de jalon à l'auditeur dans un album qui, une fois de plus, se balade entre comptines pop sirupeuses (Hey it's OK) et hits dancefloor imparables (No no (kids)). Le succès de cet album tient sans doute autant à la voix entêtante de Nili Hadida qu'à un son electro-pop tendance, sans oublier ces rythmiques eighties qui se camouflent dans le fond, là où seule une oreille attentive peut les débusquer, comme sur le subtilement Popcornien My best, qu'il est impossible d'ignorer tant il éclabousse d'énergie positive. Mais dans la nuée des groupes electro-pop qui envahissent le paysage musical, Lilly Wood & The Prick semble se démarquer par la volonté manifeste d'explorer d'autres territoires. C'est ainsi que l'une des perles de l'album est une balade tranquille à la musique dépouillée, où Nili se met vocalement à nu : il est tout simplement impossible de rester insensible devant le charme de ce Prayer in C. Tout comme la mélodie chaloupée de Little Johnny, ses longues plages vibrant Travaille du chapeaues de synthé et ses chœurs typiquement gospel est une belle réussite, toute en délicatesse et en puissance maîtrisée.
Maintenant accompagnés d'un véritable batteur en lieu et place de la boîte à rythmes, ainsi que d'un bassiste, accessoirement fondateur du label Choke Industry sur lequel est sorti Lilly Who and the What ?, Lilly Wood & The Prick semble bien lancé sur la scène hexagonale. Après être passé à Rock en Seine l'an dernier, le groupe part de nouveau pour une série de dates intéressantes en festivals (Art Rock et Francofolies), comme en salle (Maroquinerie). Une bonne façon de découvrir l'univers bariolé et multicolore (mais où ont-ils trouvé ces costumes de chouettes qui ornent leurs pochettes ?) de Lilly Wood & The Prick. Dansant et planant, l'album est d'une éclatante fraîcheur bien que légèrement faiblard sur certains titres (Cover my face, A time is near) Découvrez la playlist lilly wood avec Lilly Wood And The Prick
Morcheeba - Blood like lemonade Il est des classiques de la musique chillout qui raisonnent et s’invitent dans le subconscient avec un sentiment de plaisir incommensurable. Le retour du groupe Morcheeba sur le devant de la scène avec un nouvel album, « Blood like lemonade », à paraître le 7 juin prochain, est événement que nous nous devions de savourer avec vous sans plus tarder. Celui-ci marque le retour dans la formation de la chanteuse historique, Skye Edwards. Et il est évident, après écoute, que celui-ci marque la résurrection d’un combo légendaire de la mouvance trip hop.
Afin d’élargir son horizon, le combo explore le blues psychédélique sur « Mandala », s’appropriant avec une certaine réussite le son du sitar. Dans un esprit plus folk, « I am a spring », nous invite tout simplement à la liquéfaction. « Recipe for disaster » au refrain envoûtant relate la pulsion meurtrière d’une femme cuisinière voyant rentrer son mari totalement saoul. Il est enfin à noter la spécificité d’un titre comme « Cut to the bass », instrumental jouant de l’échos à merveille. Il est finalement difficile de ressortir un titre plus qu’un autre, « Self made man » ou encore « Beat of the drum » étant tout aussi jouissifs que les précédents cités. Cette album est une merveille appelée à truster le haut des charts durant tout l’été. Il sera donc inconvenant de votre part de ne pas avouer que l'on vous avait prévenu … Jean-Charles Didiot le 30/05/2010
Dead Weather : déja un nouvel album Sea of Cowards, le nouvel album des Dead Weather est enfin disponible et offre de nouvelles lettres de noblesse à la rock culture. Le génie de Jack White fait une nouvelle fois merveille sur le nouvel album du side-project The Dead Weather, avec Sea of Cowards. Un album, qui fait figure de leçon de rock, véritable démonstration d’une intensité débridée et flamboyante. Une claque redoutablement violente, malsaine, dérangeante, à la limite de la folie et d’un hypnotisme effrayant. Mais, ne fuyez pas à toutes jambes… Sea of Cowards est là pour vous emmener vers un ailleurs, que vous ne visiterez pas si souvent. L’objet est unique en son genre et ne vous laissera pas insensible, loin de là. Ouverture sur le titre Blue Blood Blues. C’est gras d’entrée de jeu, on ne perd pas de temps, on entre dans le vif du sujet sans se poser de questions. La rugosité de ce titre affiche la couleur du successeur de Horehound et vous embringue dans un trip, qui va presque vous faire mal. Ca rentre dans le ventre avec une puissance incroyable de vélocité. La bête se fait toujours aussi habitée. Alison Mosshart a envie d’en découdre comme jamais et l’on sent, que ce premier titre en garde sous le coude, comme pour dire : “Attention… T’as encore rien entendu.” Vous avez aimé le titre I Cut Like a Buffalo dispo sur Horehound ? Vous serez attrapé par Hustle and Cuss, qui fait office de suite logique au titre précédemment cité. Les Dead Weather y multiplient les breaks, les relances épaisses, pas de chichi, ça file à toute allure et ça envoie dur. On ressent toujours aussi fortement le côté Jam dans une cave sombre et enffumée entre zikos de talents. Petite nuance dans l’humeur des Dead Weather avec The Difference Between Us, aux sonorités proches des Kills. Intro synthétique et batterie en rafale vous assaillissent et vous renvoient directement au clip de Treat me Like Your Mother, où Mosshart et White se la jouaient duel au M16. En trois titres, ce groupe confirme une présence incroyable et Jack White devient un intouchable. Découvrez la playlist 1 dead weather avec The Dead Weather
Cypress Hill : Rise Up Les papes du rap « West Coast Chicano » sont (enfin) de retour. Six ans après le très bon mais pas exceptionnel « Till Death Do Us Part », Cypress Hill revient avec « Rise Up ». Comme sur un grand huit, les Californiens vous font monter, monter, monter et parfois... redescendre bien vite. Et huit, ça tombe plutôt bien puisque les Cypress Hill en sont à leur huitième album (je vous donne la liste au cas où il vous en manquerait un : Cypress Hill ; Black Sunday ; III - Temples Of Boom ; IV ; Skull &Bones ; Stoned Raiders ; Till Death Do Us Part et donc Rise Up ). Petite parenthèse historique. C’est en 1988 que B-Real (Louis Freese), Sen Dog (Senen Reyes), DJ Muggs (Lawrence Muggerud) fonde le groupe Cypress Hill, à une rue de leur quartier : South Gate, Los Angeles, Californie. Leur première galette sort en 1991 : sur celle-ci le légendaire How I Could Just Kill a Man. Suivront les mythiques Insane in the Brain, I Ain’t Goin’ Out Like That, Tequila Sunrise , Dr. Greenthumb et Hits From The Bong, une déclaration d’amour rendue par les Cypress Hill à… la « Marie-Jeanne » dont ils sont de fervents consommateurs-défenseurs (et inversement). Mais parlons de Rise Up. Le talent des Cypress Hill ne laissant quasiment personne indifférent, le monde de la musique aime travailler avec les Californiens : on se souviendra notamment de Rage Against The Machine, Sonic Youth, Pearl Jam, Biohazard, Korn, Deftones, House Of Pain ou encore Dr Dre. Rise Up ne fait pas exception. Parfois, ça fait exploser l’électro-encéphalogramme , parfois ça le fait retomber... à plat. Côté déception, on ne citera que la plage 9, Carry Me Away, sur lequel le rappeur de Linkin Park, Mike Shinoda, pousse la voix. Ça c’est fait ! Revenons vite au très très bon. Cypress Hill étant un extraordinaire groupe de scène (à ne manquer sous aucun prétexte le 9 juin à La Cigale, le 12 juin à Onet-le-Château dans l’Aveyron ou encore le 27 août à Rock en Seine), on attendra beaucoup des prestations « live » de Rise Up et Shut’Em Down, deux titres réalisés avec la complicité du talentueux Tom Morello (RATM), ou encore du très néo-métalleux – un courant que les Cypress Hill affectionnent particulièrement – Trouble Seeker sur lequel Daron Malakian, guitariste de System Of A Down, appose sa patte si particulière. Et si le besoin de vous redessiner les fessiers vous titille, envoyez-vous donc ce I Unlimited qui, immanquablement – si vous disposez d’un minimum de culture dans les courants musicaux des artistes précédemment cités –, vous rappellera le terrible Jump Around des House Of Pain, dont le leader, Everlast, figure sur la plage précédente (Take My Pain). Conclusion : ce Cypress Hill-là, c’est vraiment de la bonne, de la très bonne came ! « Do you wanna get high ? » • PAR YANN SEGERS Bonobo : Black Sands Non, Bonobo n'est pas une soupe de Tranxen. Oui, on peut écouter un de ses albums entièrement, sans être pris de narcolepsie. Lorsqu'il était enfant, Simon Green voulait construire des avions, étant fasciné par le fait de voir voler les hommes (CF Tsugi 29). C'est, quelque part, ce qu'il réalise, une fois de plus, adulte avec " Blacks Sands " : un défi à l'apesanteur. Bonobo correspond au gendre idéal : par sa musique, il est capable de plaire autant à votre dentiste, votre tatie ou votre voisin de pallier (sauf s'il est fan de Michelle Torr, c'est une cause désespérée). C'est encore dans cette quête d'universalité qu'il offre au downtempo, à chaque nouvel essai, un passeport toujours plus " easy-listening ". Un franc succès puisque, selon Ninja Tune, le Britannique serait l'artiste du label le plus écouté. Le moment idéal pour changer une formule qui gagne, désormais l'Anglais joue tous les instruments présents sur l'album, puis s'autosample. La " méthode J Dilla ". Toujours au rayon changements, ce quatrième essai gagne en production, mais parait moins " tubesque ". Un attachement nouveau aux arrangements, le poussant à délaisser le trip-hop au profit d'une pop trippée. Peut être techniquement anecdotique et à côté de son temps, Bonobo ne perds pas pour autant le BPM, faisant de Black Sands une denrée non périssable. Concluons sur une citation d'un journaliste très inspiré de Tsugi : " Blacks Sands est de la rêverie à 90bpm et Bonobo, le premier singe à nous envoyer sur la lune ".
CHARLOTTE GAINSBOURG:SON LIVE À NEW-YORK Gaëtan Roussel attaque en solo: [Par Gilles Médioni (L'Express), publié le 15/03/2010] La force poétique de Louise Attaque, la fronde du duo Tarmac, les derniers titres d'Alain Bashung (Bleu pétrole) ou de Vanessa Paradis (Il y a)... En une dizaine d'années, Gaëtan Roussel a imprimé son spleen impalpable et son inspiration ténébreuse à la chanson rock. Pour son premier album solo Ginger - gingembre ou rouquin en anglais - Roussel, épaulé par Joseph Dahan, l'ancien bassiste de La Mano Negra, et rejoint par deux invités, Gordon Gano (Violent Femmes) et Renee Scroggins (ESG), élargit son panorama. Le chanteur a du savoir-faire et montre la largeur de sa palette grâce à une voix plaintive qui s'empare, tour à tour, du rythme des musiques de danse, de l'esthétisme de la pop ou de la douceur du folk. Jamais là où on l'attend vraiment, Ginger est un disque riche qui réussit presque à chaque fois son coup, avec néanmoins quelques réserves sur la partie dance. La veine volcanique de Gaëtan Roussel fait mouche, et son écriture, que l'on pourrait juger minimale à la première écoute, a une dimension contemplative, sombre et simple, notamment dans Les Belles Choses ou Des questions me reviennent. Gorillaz : Plastic Beach en écoute intégrale
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